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    VERS UNE NOUVELLE
 DOSSIER
ÉLECTRONIQUE
surfaces, des objets, des bâtiments... Prenons un exemple : Arkema vend à l’entreprise Novasentis des polymères électroactifs qui entrent au cœur de ses actionneurs. Ces pièces électroniques communiquent des informations à l’utilisateur via le sens du toucher. Par la suite, un fabricant de jeux vidéo va acheter à Novasentis ces actionneurs pour les intégrer dans ses manettes. L’objectif est d’améliorer le réalisme sensoriel dans l’expérience de jeu de l’utilisateur final.
D’autres exemples d’applications finales pour le grand public ?
F. D. D. S. – L’imagination est notre seule limite. Nous avons déjà des succès dans les smartphones, les instruments de musique et la défense. Dans l’automobile, nous travaillons par exemple sur des capteurs ou des actionneurs intégrés à la surface des planches de bord. Dans le secteur de l’habitat, nous développons des sols et des lits intelligents qui détectent les mouvements, le rythme cardiaque ou encore les chutes des personnes. Citons également les textiles connectés qui mesurent et transmettent les informations biomédicales des personnes qui les portent. Et toujours dans le secteur de la santé, les cathéters ou guides chirurgicaux orientables au dixième de millimètre près, des bracelets de suivi de l’état de santé, etc. Les polymères électroactifs se retrouveront aussi dans des applications de réalité virtuelle qui vont être amenées à se développer dans de nombreux domaines.
Où réside l’innovation dans les exemples cités ? Cela n’existe-t-il pas déjà ?
F. D. D. S. – En jouant sur leur composition chimique, nos matériaux offrent une large et unique diversité de propriétés : extrême sensibilité aux déformations, vibrations, chaleur, création de sensations, d’énergie ou même de froid. L’une des innovations majeures est qu’ils génèrent eux-mêmes leur propre énergie à partir des vibrations ou de la chaleur ambiante. Imaginez le bracelet précité qui se recharge uniquement
« Nos partenariats avec les industriels,
les structures académiques et les associations
de notre secteur sont essentiels à l’émergence
de la filière de l’électronique organique et imprimée. »
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